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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 20:38
L’île du Nord en camping-car – Partie 3

L’arrivée sur Wanganui par la nationale 4 nous stupéfait car à l’entrée de la ville nous sommes accueillis par un panneau que nous n’avions jamais vu auparavant (et que nous ne reverrons jamais plus par la suite) ; un panneau vert réglementaire et rectangulaire où figure un sigle de campervan avec comme inscription « Wanganui Campervan Friendly ». Alors là, quel accueil ! C’est bien la première fois que nous voyons ça. Nous pourrons effectivement vérifier cette affirmation car dans cette ville la municipalité a à cœur d’accueillir les camping-cars. Il est notamment possible de camper en bord de rivière gratuitement sur un site très agréable.

L’île du Nord en camping-car – Partie 3

Nous n’avions pas prévu de nous arrêter à Wanganui mais un détour imposé par un pont ne supportant pas le poids de notre camping-car, nous fait longer la rivière et tomber sur un parc pour enfants fabuleux. Il est hors de question de ne pas s’arrêter. C’est un parc de jeux situé à kowkai en bord de rivière, équipé de barbecues, de jets d’eau pour asperger les marmots et surtout de plein de toboggans et de balançoires dont les thèmes sont les contes pour enfants. C’est un peu un jardin d’enfants à la Nikki de St Phalle. Maya et Matéo sont vraiment heureux et nous avons du mal à reprendre la route vers Taranaki.

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Nous longeons la côte sud de l’île vers l’ouest par la nationale 3 puis au hasard de notre carte routière (on est de la vieille école et le GPS nous agace en nous indiquant des chemins farfelus), nous atterrissons à Waiinu Beach dans un camping du DOC à 5 NZD la nuit ! Le site situé sur la réserve de Nukumaru en bord d’océan est superbe. Pour ce prix modique, vous avez droit en prime à des barbecues, des jeux pour enfants, des sanitaires, de l’eau et une dumping station. L’endroit est désert mais lorsque je mets les 5 dollars dans la honesty box, j’entends au-dessus de ma tête venant de la fenêtre d’une maison alentour un « thank you ! ».

Cette belle escale sauvage réconcilie pour de bon Florent avec le voyage en camping-car. Car comme je l’ai déjà expliqué, il a horreur d’aller passer la nuit dans un camping bondé alors que nous voyageons à bord d’un véhicule autonome.

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Seule ombre au tableau, une tempête va arriver par l’Est dans les 24 heures avec des vents prévus à plus de 50 nœuds et des pluies torrentielles. Il s’agit du cyclone LUSI qui descend des Fidjis et va toucher toute la Nouvelle Zélande. Jusqu’à présent, nous avons eu une météo exceptionnelle donc nous n’allons pas nous plaindre mais l’on s’inquiète un peu pour Ninamu. Mervin et Shirley, nos anges gardiens, nous appellent pour nous prévenir car ils ne savent pas exactement où nous nous trouvons.

Mike, à la marina, s’occupe de notre voilier en vérifiant les amarres et ce qui serait susceptible de s’envoler. Merci encore à lui et à ses équipiers.

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Nous reprenons la route vers le mont Taranaki et New Plymouth par le Sud en longeant la mer de Tasman.

Le majestueux cône volcanique du mont Taranaki s’élève à plus de 2500 mètres, trônant au centre de l’Egmont National Park. Sa dernière éruption date de 350 ans mais il s’agit d’un volcan toujours actif et donc qui pourrait se réveiller.

Lorsque l’on arrive dans cette région, l’on se demande bien ce que faire ce pic volcanique seul dans la plaine. Ecoutez donc la légende…

 

Dans les temps anciens, le mont Taranaki vivait avec les autres montagnes au centre de l’île du Nord, côtoyant Ruapehu, Ngauruhoe et Tongariro. Taranaki tomba fou amoureux de la belle montagne Pihanga qui surplombait le lac Taupo. Mais il ne cessait de se battre avec Tongariro afin de conquérir le cœur de la belle. Après une bataille particulièrement violente dont Tongariro sortit victorieux, Taranaki fut banni vers l’ouest. Lors de son exil, les larmes qu’il versa pour son amour déchu formèrent la rivière Whanganui. A présent, l’on dit que si le sommet du mont Taranaki est si souvent caché par les nuages, c’est parce que celui-ci tient à dissimuler les larmes qu’il ne cesse de verser pour Pihanga. Et dorénavant, celles-ci s’écoulent en plus de 300 cours d’eau qui dévalent ses flancs…

 

Quelle jolie histoire d’amour. Et puis pour une fois que ce sont les hommes qui pleurent.

 

En redescendant des flancs du Taranaki, je suis tombée sur un cœur en pierre qui m’a émue. Je ne sais pas qui est ce James M. mais apparemment la légende en inspire plus d’un ou une.

L’île du Nord en camping-car – Partie 3

Nous passons la nuit au joli camping d’Oakura situé en bord de plage au sud de New Plymouth. Nous avons bien aimé l’ambiance et l’accueil. Le camping dispose de toutes les commodités.

Même si le cyclone Lusi s’est transformé en tempête tropicale, du mauvais temps et beaucoup de pluie sont toujours prévus donc mieux vaut être en ville. Le ciel est très gris et bizarre ; le vent se met à souffler de plus en plus fort.

Nous garons le campervan au Belt Road Holiday Park situé à seulement 1,5 kms du centre-ville de New Plymouth que l’on peut rejoindre par un sentier côtier agréable (le coastal walkway).

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Du camping, nous avons une jolie vue sur le port et les îlots alentour et lorsque la tempête va se déchainer, le spectacle sera impressionnant. Bien à l’abri à l’intérieur du camping-car, nous voyons des trombes d’eau tomber et une mer déchainée engendrant des vagues gigantesques qui submergent la digue. Nous sommes bien contents d’être à l’abri au chaud et pas à bord de Ninamu en train de naviguer ou même au mouillage. Il y a au bas mot 45 nœuds de vent qui font trembler le camping-car.

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Nous avons deux jours à flâner en attendant que la tempête s’éloigne en s’essoufflant. Nous nous promenons et admirons la curieuse sculpture du front de mer qui ondule avec le vent. Nous allons au parc aquatique, aux jeux pour enfants (où Florent s’essaye au toboggan) et concluons notre matinée en décidant d’aller déjeuner au restaurant l’Arborio recommandé par le Lonely Planet. Mais arrivés au restaurant, Florent se rend compte qu’il a égaré son portefeuille, il est quasiment sûre qu’il l’a perdu en faisant du toboggan, il décide donc d’y retourner afin de voir si, par miracle, il pourrait le retrouver.

Le miracle se produit puisqu’un homme s’avance vers lui (ayant reconnu Florent sur la photo de sa pièce d’identité) et le lui tend. Quel soulagement ! Il ne manque rien à l’intérieur et les 300 dollars en liquide que nous venions de retirer sont toujours là.

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Florent s’empresse de revenir nous rejoindre au restaurant pour fêter ça. En sortant ce celui-ci, un peu pompette (il faut bien l’avouer), nous éclatons de rire car nous nous rendons compte que nous n’avons pas déjeuner à l’Arborio mais au Salt ! Quelle bande de quiches ! Ceci dit même si nous n’avons pas pu vérifier la bonne appréciation du Lonely Planet, nous avons bien mangé dans le restaurant concurrent.

L’île du Nord en camping-car – Partie 3

L’Egmont National Park qui englobe le mont Taranaki offre de nombreuses possibilités de randonnées jalonnées de refuges. Le summum consistant à faire l’ascension du volcan lui-même. C’est avec surprise que nous apprenons que le mont Taranaki est la plus dangereuse montagne de Nouvelle Zélande. Pourtant elle ne s’élève qu’à 2518 mètres mais des conditions climatiques particulières rendent son ascension dangereuse : la météo changeant très rapidement.

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Nous campons au niveau du parking du North Egmont/Waiwhakaiho à 946 mètres d’altitude où aucun panneau ne vient nous en dissuader pour une fois. Nous sommes seuls face au majestueux Taranaki trônant au milieu des plaines alentours. Je brûle d’envie de gravir son sommet mais je relègue mon égoïsme ascensionnel derrière moi afin de rester en famille. Le temps se couvre et se découvre laissant apercevoir la beauté du paysage en alternance.

Nous faisons tout de même quelques randonnées sur les flancs du volcan afin de ne pas repartir frustrés.

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Le lendemain, le temps étant pourri, nous décidons de partir vers les Waitomo caves via la highway 3 dont le cheminement est bien joli.

Que dire des Waitomo caves si ce n’est que nous en avons d’aussi jolies en France mais sans les vers luisants ?

D’emblée nous sommes rebutés par l’accueil au guichet : la caissière est désagréable, directive et ne nous adresse pas un sourire. On a l’impression de la faire chier. On voit que c’est la grosse machinerie touristique et très ‘bisness’ mais elle pourrait faire un effort pour être un plus aimable. J’arrive à peu près à négocier l’heure de visite des caves qui conviendrait le mieux avec notre agenda de parents soumis aux contraintes des siestes et des repas mais j’ai l’impression de demander une faveur alors que l’on paye cher nos billets d’entrée !

Nous débutons notre visite par l’Aranui cave qui est une belle cave majestueuse comprenant beaucoup de stalactites mais peu de stalagmites. Notre guide maorie est super et cela atténue un peu la mauvaise impression que nous avons eu au bureau de vente des tickets. La visite dure environ une heure.

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Nous enchaînons avec la Glowworm cave et ses milliers de verts luisants. Le point d’orgue de la visite, qui dure 45 minutes, est assurément la petite balade en barque dans la pénombre sous des myriades de vers luisants qui brillent comme des constellations au plafond. Là encore, nous avons la chance d’avoir une guide très intéressante et lorsqu’elle demandera à quelqu’un de chanter dans Cathedral cave, qui d’une hauteur de 15 mètres a une acoustique parfaite, nous serons tous émus par la petite voix de Maya qui entonnera en tahitien la chanson Te vai nui te anavai de Sabrina.

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Le lendemain, Maya et moi poursuivons l’exploration des caves avec la visite de Ruakuri cave qui dure environ 2 heures. Un parcours souterrain de 1,6 km durant lequel il fait bien frisquet mais c’est la cave la plus majestueuse. S’il ne fallait en faire qu’une seule, je choisirai celle-là. Notre guide-spéléologue est passionné et passionnant. Le parcours se fait essentiellement dans la pénombre avec les vers luisants qui scintillent, c’est magnifique.

Ceci dit , je pense que le top est d’explorer les caves en rafting ; plusieurs circuits spéléologiques sont proposés mais réservés aux personnes de plus de 12, voire 16 ans. J’ai un peu regretté de ne pas avoir opté pour ce mode d’exploration là.

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Par commodité, nous passons la nuit au Holiday Park situé à proximité des caves et qui représente tout ce que nous n’aimons pas. Florent est furax de dépenser 70 NZD pour ça et il n’a pas tort.

Il est peut-être bon de savoir que ce n’est pas la seule solution d’hébergement à proximité des caves et qu’il existe un autre camping au niveau de l’embranchement de la route 37.

 

Il est temps pour nous de remonter doucement vers Auckland. Nous roulons vers le Nord à la recherche d’un endroit sauvage où passer la nuit. Nous dépassons Huntly et prenons la tahuna road. A un moment, croyant que Florent fait de l’humour, j’éclate de rire lorsqu’il me demande : « on n’a pas déjà vu cet arbre-là ? ». Mon rire va s’estomper rapidement en prenant conscience que nous sommes repartis dans les galères de notre première nuit en campervan, à savoir tourner en rond autour du lac Waikare ! Le lac est toujours aussi beau et toujours aussi mauve, surplombé par ses collines toujours aussi jaunes mais nous rebroussons vite chemin avec toujours aussi pas de photo de cet endroit féerique ! Car nous sommes toujours aussi fatigués et énervés pour avoir envie de faire la pause photo.

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On finit par atterrir au Hunua Ranges Regional Park au sud-est d’Auckland près d’un barrage d’eau. Ce n’est pas à proprement parler le plus beau coin où nous ayons campé mais il a l’avantage d’être dans la nature et nous sommes seuls. Nous passons outre le panneau d’interdiction de camper.

Le lendemain, le retour vers l’urbanisation d’Auckland nous fait bizarre. Comme il nous reste une nuit de location de camping-car, nous allons explorer la côte ouest d’Auckland, Piha puis Karekare. Nous passons la nuit au sein du Waitakere Ranges Regional Park sur le parking à la fin de la log race road. Un beau point de vue et départ de plusieurs sentiers.

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Notre dernière journée est un peu galère avec le retour du camping-car à l’aéroport puis le retour vers Whangapararoa. Mais bon, nous sommes bien contents de retrouver Ninamu qui a été bichonné par Mike, nos voisins de ponton et le staff de la marina durant la tempête.

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Nous décidons de faire une courte escale à la marina Bayswater située en face d’Auckland afin de visiter la ville qui est accessible en seulement 10 minutes de ferry depuis la marina.

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Auckland nous laisse une impression mitigée avec ses très hauts buildings modernes et son front de mer pas vraiment dégagé comme on pourrait l’attendre d’une ville portuaire. C’est comme si elle avait poussé trop vite et en trop moderne. Pas de charme. Nous n’échappons pas à la visite de l’emblématique Skytower d’où la vue à 360° est superbe.

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Après cette escale citadine, nous reprenons la mer direction Rangitoto qui est le plus grand et le plus jeune cône volcanique situé en face d’Auckland. Il a jailli de la mer il y a près de 600 ans juste à côté de Motutapu dont les habitants ont dû avoir une belle frayeur car nous savons que l’île était fortement habitée à l’époque.

Rangitoto offre de belles possibilités de randonnées faciles sur les flancs d’un volcan : le dénivelé est modéré et les sentiers bien entretenus. La vue du sommet découvre le panorama à 360° sur toutes les îles du golfe d’Hauraki et Auckland.

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En revenant de balade, Florent m’attend avec la mine décomposée et mon angoisse monte à mesure qu’il tarde à m’expliquer ce qui le tracasse. Je me calme en me disant que mes enfants vont bien et que pour moi, là est bien l’essentiel. En fait, il ne sait pas comment m’annoncer qu’en cherchant quelque chose sous les planchers, il s’est rendu compte qu’une partie des contre moules autour de la quille s’étaient fissurés suite à notre talonnage à Parengarenga Harbour. C’est clair que c’est une mauvaise nouvelle qui nous plombe le moral et change nos projets de navigation mais les dégâts ne sont pas si catastrophiques que cela. Il faut à présent retourner à Whangarei afin de sortir le bateau de l’eau et entreprendre les travaux avec l’aide d’un professionnel.

En route vers Kawau, nous pêchons de beaux king fish qui nous mettent du baume au cœur. Il faut croire que tous les animaux s’y mettent pour nous réconforter puisque nous apercevons enfin les wallabies à Kawau où nous faisons escale pour la nuit et un groupe de dauphins n’arrêtent pas de s’amuser autour de la coque de Ninamu au mouillage ; à croire qu’ils voudraient nous prévenir que quelque chose cloche !

La navigation vers Whangarei Heads se fait en compagnie d’un banc de dauphins mais le cœur n’est pas à la fête.

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Nous sortons le bateau à Norsand afin de réparer les contre-moules de Ninamu. Nous prenons contact avec le responsable du chantier, Peter, qui est spécialisé dans les travaux de résine.

Avec un ouvrier du chantier, Florent bosse comme un fou sur le bateau, il tient absolument à superviser les travaux et il a bien raison.

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Entretemps, je m’occupe des enfants, une vie de desesperate housewife dans la banlieue de Whangarei à Kensington où nous avons dû louer une maison le temps des travaux.

Avec tout ça, le mois de mai arrive vite. Nous avons prévu de nous envoler pour l’île de la Réunion afin d’y revoir des amis qui nous sont chers et de travailler. Nous passerons l’hiver austral là-bas et prévoyons de revenir début décembre en Nouvelle Zélande pour une nouvelle saison nautique.

Pendant notre absence, Ninamu restera au sec dans le chantier nautique Norsand à Whangarei.

 

 

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